Live Case Experiences : Meilleures Pratiques selon Harvard !

Live Case Experiences : Meilleures Pratiques selon Harvard !
Live Case Experiences : Meilleures Pratiques selon Harvard !

29 février 2024

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Lorsque l'on parle d'intégrer des cas réels dans l'enseignement, on fait référence à une approche où un leader d'entreprise ou une équipe se rend en classe pour présenter un défi commercial que les étudiants doivent résoudre. Cette méthode apporte une immense valeur ajoutée aux étudiants comme aux enseignants. Les interactions concrètes avec des responsables d'entreprise permettent aux étudiants de gagner en expérience pratique, de développer des compétences en pensée critique et en résolution de problèmes, et d’enrichir leur CV. Mais malgré ces nombreux avantages, certains enseignants hésitent encore à franchir le pas. Jeff S. Johnson et Shannon Cummins de Harvard Business Publishing Education partagent leurs perspectives et meilleures pratiques sur ce sujet, en s’appuyant sur une enquête menée auprès de 169 professeurs des États-Unis.

Les Principales Conclusions de l’Enquête
1. Formation des Groupes d’Étudiants : Auto-Formation ou Attribution Aléatoire ?

Les enseignants se trouvent souvent face à un dilemme : faut-il permettre aux étudiants de former leurs propres groupes ou les attribuer aléatoirement ? Les résultats de l’enquête révèlent que les deux méthodes ont leurs avantages et inconvénients. L’auto-formation peut sembler idéale, mais elle peut aussi causer de l’anxiété chez les étudiants timides. D’un autre côté, l’attribution aléatoire garantit une diversité, mais peut parfois entraîner des groupes moins homogènes. Les professeurs sondés suggèrent que des groupes de quatre ou cinq étudiants sont souvent les plus efficaces, car ils offrent un bon équilibre entre capacité et répartition du travail.

2. Assignation des Groupes aux Entreprises : Une Seule Entreprise ou Plusieurs ?

Une autre question cruciale est de savoir comment assigner les groupes d’étudiants aux entreprises. Les options incluent : travailler avec une seule entreprise pour tous les groupes, travailler avec une entreprise mais sur différents aspects du défi, ou faire travailler chaque groupe avec une entreprise différente. Selon l’enquête, la méthode préférée est de faire travailler tous les groupes sur le même défi pour une entreprise unique. Cette approche simplifie la préparation pour les enseignants et assure une équité pour les étudiants.

3. La Compétition : Un Composant Utile ?

Inclure une dimension compétitive dans les cas réels peut stimuler l’engagement des étudiants. En effet, savoir qu’un groupe sera désigné comme gagnant par l’entreprise ou le professeur peut augmenter les efforts fournis. Cependant, il est important de bien gérer cette compétition. Les auteurs recommandent de séparer la partie évaluation et la partie compétition pour maintenir l’équité et éviter l’anxiété parmi les étudiants. Les gagnants reçoivent alors une reconnaissance et des prix, tout en permettant aux enseignants de conserver le contrôle sur les notes principales.

4. Quand Introduire le Cas Réel ?

Il y a deux approches principales pour intégrer les cas réels dans le cours : successivement (abordant d’abord le cours traditionnel, puis le cas réel) ou concurremment (mélangeant les sessions de cours avec les cas réels tout au long du semestre). Les résultats de l’enquête montrent que l’approche concurrente est généralement préférée. Elle permet une application plus immédiate des concepts appris et offre plus de temps pour travailler sur le cas.

En Résumé

Johnson et Cummins mettent en lumière plusieurs recommandations clés pour l’utilisation des cas réels en classe :

  • Formation des Groupes : Essayez les deux méthodes d’assignation (auto-sélection et aléatoire) pour voir ce qui fonctionne le mieux pour votre contexte.

  • Taille des Groupes : Des groupes de quatre ou cinq étudiants sont souvent optimaux.

  • Structure du Cas Réel : Travailler tous les groupes sur le même défi pour une entreprise est généralement préférable.

  • Compétition : Inclure une compétition peut être bénéfique si elle est bien gérée.

  • Moment d’Intégration : L’approche concurrente d’intégration des cas réels dans le cours est souvent plus efficace.

En mettant en pratique ces conseils, vous pouvez enrichir votre enseignement avec des cas réels, stimuler l’engagement des étudiants, et établir des connexions précieuses entre le monde académique et professionnel. Les cas réels, bien qu’exigeants, se révèlent être un outil puissant pour renforcer les compétences des étudiants et rendre les cours plus dynamiques et pertinents.

Lorsque l'on parle d'intégrer des cas réels dans l'enseignement, on fait référence à une approche où un leader d'entreprise ou une équipe se rend en classe pour présenter un défi commercial que les étudiants doivent résoudre. Cette méthode apporte une immense valeur ajoutée aux étudiants comme aux enseignants. Les interactions concrètes avec des responsables d'entreprise permettent aux étudiants de gagner en expérience pratique, de développer des compétences en pensée critique et en résolution de problèmes, et d’enrichir leur CV. Mais malgré ces nombreux avantages, certains enseignants hésitent encore à franchir le pas. Jeff S. Johnson et Shannon Cummins de Harvard Business Publishing Education partagent leurs perspectives et meilleures pratiques sur ce sujet, en s’appuyant sur une enquête menée auprès de 169 professeurs des États-Unis.

Les Principales Conclusions de l’Enquête
1. Formation des Groupes d’Étudiants : Auto-Formation ou Attribution Aléatoire ?

Les enseignants se trouvent souvent face à un dilemme : faut-il permettre aux étudiants de former leurs propres groupes ou les attribuer aléatoirement ? Les résultats de l’enquête révèlent que les deux méthodes ont leurs avantages et inconvénients. L’auto-formation peut sembler idéale, mais elle peut aussi causer de l’anxiété chez les étudiants timides. D’un autre côté, l’attribution aléatoire garantit une diversité, mais peut parfois entraîner des groupes moins homogènes. Les professeurs sondés suggèrent que des groupes de quatre ou cinq étudiants sont souvent les plus efficaces, car ils offrent un bon équilibre entre capacité et répartition du travail.

2. Assignation des Groupes aux Entreprises : Une Seule Entreprise ou Plusieurs ?

Une autre question cruciale est de savoir comment assigner les groupes d’étudiants aux entreprises. Les options incluent : travailler avec une seule entreprise pour tous les groupes, travailler avec une entreprise mais sur différents aspects du défi, ou faire travailler chaque groupe avec une entreprise différente. Selon l’enquête, la méthode préférée est de faire travailler tous les groupes sur le même défi pour une entreprise unique. Cette approche simplifie la préparation pour les enseignants et assure une équité pour les étudiants.

3. La Compétition : Un Composant Utile ?

Inclure une dimension compétitive dans les cas réels peut stimuler l’engagement des étudiants. En effet, savoir qu’un groupe sera désigné comme gagnant par l’entreprise ou le professeur peut augmenter les efforts fournis. Cependant, il est important de bien gérer cette compétition. Les auteurs recommandent de séparer la partie évaluation et la partie compétition pour maintenir l’équité et éviter l’anxiété parmi les étudiants. Les gagnants reçoivent alors une reconnaissance et des prix, tout en permettant aux enseignants de conserver le contrôle sur les notes principales.

4. Quand Introduire le Cas Réel ?

Il y a deux approches principales pour intégrer les cas réels dans le cours : successivement (abordant d’abord le cours traditionnel, puis le cas réel) ou concurremment (mélangeant les sessions de cours avec les cas réels tout au long du semestre). Les résultats de l’enquête montrent que l’approche concurrente est généralement préférée. Elle permet une application plus immédiate des concepts appris et offre plus de temps pour travailler sur le cas.

En Résumé

Johnson et Cummins mettent en lumière plusieurs recommandations clés pour l’utilisation des cas réels en classe :

  • Formation des Groupes : Essayez les deux méthodes d’assignation (auto-sélection et aléatoire) pour voir ce qui fonctionne le mieux pour votre contexte.

  • Taille des Groupes : Des groupes de quatre ou cinq étudiants sont souvent optimaux.

  • Structure du Cas Réel : Travailler tous les groupes sur le même défi pour une entreprise est généralement préférable.

  • Compétition : Inclure une compétition peut être bénéfique si elle est bien gérée.

  • Moment d’Intégration : L’approche concurrente d’intégration des cas réels dans le cours est souvent plus efficace.

En mettant en pratique ces conseils, vous pouvez enrichir votre enseignement avec des cas réels, stimuler l’engagement des étudiants, et établir des connexions précieuses entre le monde académique et professionnel. Les cas réels, bien qu’exigeants, se révèlent être un outil puissant pour renforcer les compétences des étudiants et rendre les cours plus dynamiques et pertinents.